• Douceur Et Candeur, L’arrivé De La Sagesse •

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• Le bois d’argent, le seigneur vent dispense avec légèreté son doux souffle. La lune est haute dans le ciel, éclairant de ses pâles rayons argent le bois qui semble être au repos. Le blanc éclatant semble s’être amoindrit, les chants mélodieux se sont tus, même la couleuvre au sol retint son souffle et s’immobilise, à quelques mètres de la souris qu’elle traque depuis longtemps. Tous attendent la venue de quelqu’un.

• Quand soudain, une ombre blanche entre dans les bois, les arbres chuchotent entre eux, Elle est là. La couleuvre se dresse, la souris grimpe sur un rocher, les oiseaux se penchent. La jument blanche s’est arrêtée dans la clairière, posant avec douceur et délicatesse son regard sur toutes les choses qui sont la forêt. Une ébauche de sourire vint fleurir sur ses lèvres, réveillant son visage fatigué. Elle a beaucoup voyagé pour venir ici, mais enfin, elle peut se reposer.

• La fine jument plie doucement ses longues jambes et s’étend sur la fine couche de neige, posant sa tête sur le sol, elle attend quelques instant et souffle lentement sur le sol, faisant tourbillonner doucement nombre de minuscules flocons. La couleuvre avance nochalement en direction de l’ombre blanche et vient se blottir contre son encolure. Bientôt suivi par la souris qui monte sur le dos de la jument et vient sur son garrot. Le bois s’endort doucement, les oiseaux de nuit on remplacé les oiseau de jour. Les yeux grands ouverts, Soft Wisdom apprend.

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Je réserve !

D'accourd !!

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A pas doux, une silhouette s'approche. Depuis le bois, et avec la pénombre règnante, on ne peut apercevoir distinctement ses formes. Pourtant, on comprend de loin que cette forme a de l'allure. Elle s'avance, fière, bien qu'impressionnée par le bois qui se dresse devant elle. Elle ne peut résister à l'envie d'y entrer, d'y percer un mystère. Un mystère dont elle ne connait ni la provenance, ni même sa signification.

Enfin, on parvint à dessiner les formes douces d'un cheval, un cheval recouvert d'une fine couche de neige, un cheval, qui, la tête haute, fixe la forêt avec intensité. Il s'arrête, arrête sa respiration et regarde. Soudain, il aperçoit quelquechose. Ombre parmis les ombres, il fait un pas devant l'autre et pénètre dans le bois d'argent. Les arbres sont fins et recouverts d'une écorce comme magique. Ils reflètent le peu de lumière et semblent empreints d'un aura mystérieux. Et voilà encore le mystère...

Un regard se pose sur la silhouette noire. Elle souffle doucement et essaye de garder en mémoire ses magnifiques images avant de parcourir entièrement le bois. Mais quelquechose l'en empêche. Elle se retourne, et là, sous un arbre blanc, une jument est couchée. Elle se fond avec la neige. L'étalon la regarde, accablé par son regard. Il ne se détache pas du sol, pas de ce regard, ne le peut...

• Tout doucement, la jument d'un blanc pur ouvre les yeux. Pourquoi ? Elle ne le sait pas trpo. Une sorte d'instinct. Elle pense avoir sentie une présence mais elle n'est pas sûr, de tout façon, il est impossible d'être sûr. Relevant lentement sa fine et gracile tête, Soft parcour les alentours de ses grands yeux noirs. Elle cherche quelque chose. Le problème, ce quie vient de changer. Ses yeux se plisse, elle force pour pouvoir percer les mystères du paysage. Soudain son doux regard accroche quelque chose.

• Une sombre silhouette qui pourtant, ne se détache pas tellement du paysage. Etonné, Soft l'observe intensément, la couleuvre sur elle s'étend paresseusement et, sans un regard pour la souris, descend et prend un chemin connue d'elle seule. La petite souris, grise comme la cendre, ouvre timidement ses petits yeux et fixe elle aussi la silouhette. Soft attend, doucement, elle parcourt le corps de l'ombre. Qu'elle est fière cette ombre, elle a du panache, c'est vrai. S'ébrouant docuement et presque inaudiblement, Soft signial sa présence bien qu'elle ne doute pas un instant qu'il l'ai déjà vu.

• A vrai dire, tout le monde la voie, sauf qu'elle est presque transparente, elle s'en vas lorsqu'ils n'ont plus besoin d'elle. C'est toujours ainsi, elle sert quelque temps puis va autre part, là où ses sabots la porte. Elle n'a jamais trouvé un endroit où enfin, se poser. Sa queue soyeuse mais fournie balaye lentement le sol, la tête haute, fière elle aussi, Soft observe et apprend. Mais en ce moment, ses yeux se sont reposés sur ce qu'elle pense être la tête de l'ombre, elle attend, en silence désormais.

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Et ce regard continue de le fixer. L'étalon ne sait pas si le regard voit ce qu'il est vraiment, et bien qu'il sache que personne ne peut le voir comme il l'est vraiment, il espère. Il espère toujours. Il est sage, mais n'arrive pas à comprendre. A comprendre pourquoi personne ne le comprend. Il ne se sent pas plus complexe que les autres ! L'étalon, énervé, voudrait taper le sol de son sabot. Mais il ne le fait pas. Ces pensées restent à jamais gravées dans son coeur, mais jamais il ne les sort. Et puis, on le comprendrait pas !

La silhouette pose un sabot sur le sol, doucement. Elle déporte son poids en avant et s'approche tranquilement de la forme blanche. Sa queue suit le mouvement gracieusement, se faisant discrète. L'étalon secoue doucement la tête, pour chasser des mouches. Mais en faisant attention, il aurait remarqué que des petites lucioles tournaient autour de sa tête, l'éclairant d'une lumière douce. Il ne faisait pas attention, il n'avait pas remarqué. Il avance sans se brusquer, avant d'arriver tout près de la forme. Là, il s'arrête, et puis, il attend...

• Soft attend encore quelques secondes dans un doux silence. Enfin, précautioneusement, elle tend la tête vers le haut, croisant le regard de l'étalon. Car étalon il y a. Celui-ci à la tête entouré de lucioles, sa robe sombre délicatement éclaircit par la discrète lumière des lucioles. Le regard de Soft redescend lentement, posément vers le sol, vers la neige blanche. Arrivé au terme de leur voyage, ceux-ci semblent hésiter. Pendant une fraction de seconde, une ombre de surprise passe dans les grands yeux noirs au reflet d'or de la jument d'ivoire. Celle-ci retient sa respiration, pèse le pour du contre avant d'enfin se décider.

• Effleurant légèrement la petite souris grise cendre de ses nasoWw sombres, elle lui demande implicitement de descendre. Comprenant, la petite souris s'étire, regarde autour d'elle avant de filer vers son terrier, prenant garde aux coulèvres qui pourrait parsemer son chemin. Suivant patiement la souris du regard, Soft attendit que celle-ci soit entrer à l'abris dans son logis avant de reporter son attention sur l'étalon sombre. Un délicat sourire nait au fond de ses yeux, chassant les dernières hésitations. Lentement, posément, paisiblement, la jument déplie ses fines jambes. Se relevant avec douceur et précaution, elle est bientôt debout devant l'étalon sombre. Elle parcourt des yeux l'inconnue avant de tourner la tête vers la lune. Elle ne parle pas, reste là à admirer l'astre lunaire. Puis, au bout de quelques secondes d'une douce admiration, elle revint enfin sur le visage de l'étalon.

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¤ Il attend que le temps passe. Et il passe, il file même, pourtant, rien ne bouge, aux yeux de l'étalon. Mais tout lui échappe. Qu'a-t-il compris du va et vien des fourmis tapies dans l'ombre? L'a-t-il même vu ? Qu'a-t-il retenu de ce doux silence qui règne sur le bois ? Rien. Pourquoi ? Car il n'écoute que lui et ses pensées. Il les laisse virevolter un peu partout, et pour lui, iren n'est plus important que son esprit. Et les autres passent après, il ne sait même pas ce qu'il rate. L'étalon expire doucement, laissant l'air sortir de ses poumons, comme s'il pouvait enlever par la même occasion ses mauvais souvenirs. Comme si sa vie ne tenait qu'au fil de ses pensées.

¤ L'étalon se redressa doucement, comme entraîné par le mouvement de l'ombre blanche qui se reflète dans ses yeux noirs. Il observe en silence et essaye de comprendre la forme qui est en face de lui. Mais il ne le peut pas. C'est alors qu'une lutte de pouvoir commence. Les détails ne vous aideraient pas à comprendre, seulement, le résultat est que l'étalon n'est toujours pas avancé. Il ne renonce pas, car il sait que l'ombre blanche en vaut la peine. Quelquechose de mystérieux est autour d'elle. Et puis, elle aussi semle porter de l'attention à l'étalon. Celui-ci retient son souffle. Il ne fait rien, n'ose même frémir...

• Observant en un doux silence l'immobilité de l'étalon sombre, elle soupira doucement. Il semblait être dans son monde à lui, comme enfermé, mais après, ce n'était qu'une sorte d'insctinct. Elle avança d'un pas, se rapprochant doucement, levant haut ses jambes graciles et fines, mais seulement, après un pas, elle s'arrêta et reprit lentement son immobilité, tel une statue de sel. Brusquement, elle leva les yeux au ciel, juste à temps pour pouvoir capter le vol d'un rapace. Un faucon crécerelle sûrement. Bien vite pourtant, son attention revint sur l'étalon sombre.

• Il semblait si différent. elle avait envie de rester là, autant de temps qu'il faudrait. Même sans parler, elle arrivait non pas à le comprendre car l'on ne peut comprendre les gens sans leur parler et surtout, les écouter. La fière jument de neige étendit doucement son encoloure vers le bas pour souffler dans la neige, la faisant s'envoler. Le mouvement de la neige en suspension la fit sourire. Pas un vrai sourire, mais un sourire intèrieur, qui se reflétait dans ses doux yeux noir au reflets dorés. Elle plongea ces yeux dans ceux de l'étalon, ils semblaient si insondables, si lointain. Et bizarrement, cela ne fit que renforcer l'envie de rester près de cette ombre.

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¤ L'étalon, doucement, parvint à reprendre le fil de sa respiration. Il sentit ses poumons se remplir d'un air nouveau. La silouettte sombre plongea ses yeux noirs encerclés d'une pointe de feu dans ceux de l'ombre blanche. Les yeux de celle-ci d'un noir profond, ce qui permit à Snow de s'y retrouver. Pourtant, quelquechose d'autre y était gravé. Quelquechose que l'étalon n'arrivait pas à percevoir, ni même à comprendre. De toute façon, sans se comprendre lui-même, il avait du mal à comprendre les autres. Il n'aurait pas dû y penser... Dans son fort intérieur, il sentait les souvenirs ressurgir. Ce dont il n'avait nullement l'envie. Il respira profondément, espérant chasser sa vieille mémoire qui lui semblait si poussièreuse. Il expira tout, d'un coup. Quelques oiseaux s'élevèrent de leur perchoir, criant par delà les bouleaux leur mécontentement.

¤ La silhouette, se rendant soudain compte de son erreur, voulut s'excuser. Mais il ne savait pas à qui et ne savait pas comment. Il se trouva là, comme un idiot qu'il n'était pas, cherchant comment faire. Quand il comprit que sa bêtise était de vouloir se chercher absolument une entité à qui s'adresser, il se trouva encore plus bête. C'est pourquoi il décida d'arrêter de penser. Décision encore plus fébile si vous voulez mon avis, mais bon, nous ne pouvons contrôler les pensées de nos chevaux... Snow fixa avec intensité l'ombre blanche, se permettant de chasser son esprit d'un simple coup de tête. Il se remit à respirer doucement, normalement, et la vie reprit son cours...

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[Escuz' moi de mon message un peu moche, je n'avait pas l'appui de notre magnifique musique... Suspect

]

• Suivant d'un oeil distrait les oiseaux qui s'étaient envolés vers de nouveau horizons, la jument de brume sentait l'étalon sombre à ses côtés. Il semblait un peu perdue, surtout dans ses pensées mais elle préférait ne pas aborder le sujet, le doux et chatoyant silence qui s'était installé lui allait très bien, elle préférait de loin se taire que parler pour ne rien dire. Et puis, si celà pouvait aider l'ombre sombre à ses côtés, tant mieux. S'il voulait parler alors il le ferrait sinon, le silence durait, à leur côté comme un vieil ami qu'on retrouve. Baissant lentement et posément la tête pour souffler à nouveau sur la neige, elle s'arrêta cependant à mi-chemin entre le sol et le haut, ayant entre apperçut un mouvement.

• Ne relevant pas la tête, elle ne fit que la tourner, apperçevant la petite souris qui tait revenue. D'un doux ronflement, elle l'appela. Celle-ci, ombre grise parmis tant d'autre, se précipita vers elle, se jettant dans ses jambes. Un beau sourire dans les yeux, elle releva pour la énième fois ses grands yeux doux, croisant le regard de l'étalon sombre, un petit et pâle sourire vint naître sur ses lèvres cette fois. La vie était un combat certe, mais elle était remplie de beauté, certe fragile mais tellement belle. Comme l'amitié d'un souris, aussi petite soit elle, c'était quand même beau. Car malgré les dangers, elle venait la voire, c'était une preuve de confiance et rien n'aurait fait plus plaisir à la jument de neige.

Invité

¤ En un soupir, l’étalon se trouva remplit d’émotion. Souvent, celle-ci l’immergeait, puis repartait, aussi discrète qu’elle était venue. Ces apparitions subites faisaient partie de la vie de l’étalon, mais il n’arrivait toujours pas à s’y habituer. Il ne trouvait pas d’explication et se bornait à vouloir en trouver. Esprit curieux, trop curieux, sûrement. Curieux, mais incapable de faire attention à son environnement. Pourtant, depuis qu’il était en présence de l’ombre blanche, il lui semblait percevoir quelques mouvements furtifs, qu’il n’aurait jusque là jamais crut voir. Il sentait le souffle du vent lui caresser le dos, et même courte, il aimait cette sensation.

¤ L’impression qu’il avait de comprendre un peu mieux le monde extérieur se confirma. Il venait d’apercevoir, traversant un buisson et bravant tous les dangers, une souris grise. Elle lui sembla si petite qu’il eut du mal à dessiner parfaitement ses traites. Lorsqu’il y réussit, il se surprit à penser qu’elle était intelligente. C’était une drôle d’idée et il ne savait pas d’où il la tenait, mais il en était presque sûr. Pourtant, il continuait de couver le petit être d’un regard apaisant tantôt apaisé. Il lui semblait qu’elle ne s’était pas aperçue de sa présence, mais lui s’en fichait. Il était fier de l’avoir vu.

¤ C’est alors qu’il sentit les yeux de l’ombre blanche se poser sur lui. Il crût même saisir un sourire, un sourire léger qui se dessinait sur les lèvres fines de la silhouette. Timidement, il le lui rendit. Il ne se sentait pas jugé et rien ne pouvait lui faire plus plaisir. Il sentait que personne ne l’obligerait à parler, que s’il le voulait, il le ferait, sans précipitation. Cela faisait tellement de temps qu’il ne s’était pas sentit aussi bien. C’était peut-être une réaction un peu prématurée, mais il lui semblait qu’il pourrait rester ici bien longtemps. La compagnie de l’ombre blanche lui était agréable et même s’il ne savait pas à quoi elle ressemblait exactement, il la sentait différente. Différentes de ces autres chevaux avec lesquels il avait vécu.

¤ Des vieux souvenirs emplirent la tête de l’étalon. Celui-ci les laissa vagabonder, n’y prêtant plus attention. Il fixait les yeux de l’ombre blanche, et son regard, doux, l’hypnotisait. Plus rien ne pouvait le tirer de sa contemplation. Plus rien, sauf peut-être si sa peau frémissait sous l’effet de la surprise. Sous la surprise de sentir un être interminable remonter le long de sa jambe, s’enroulant tantôt autour du tendon, tantôt autour de la cuisse. L’étalon ne tenta pas de se retourner, chasser l’être qui avait prit place sur sa croupe…

( bravo pour ton roman, c'est croWw bÔô ! j'ai bien peur de pas pouvoir faire mieux ... )

• Lorsque le mouvement d'un être vivant se dessina à la vue de la jument de brume, celle-ci ne bougea pas, préférant observer sans bouger, pour ne pas effrayer cet être. Il ne fallait jamais brusquer les choses, tout irait mieux si tout le monde comprenait et respectait cette règle en or massif. Doucement, elle releva posément mais délicatement son regard noir aux reflets mordorés pour essayer d'entre appercevoir l'être sinueux qui avait pris place sur la croupe de l'étalon sombre. Soft mit du temps à pouvoir comprendre ce que c'était mais lorsque qu'enfin, elle y parvint, un délicat et fin sourire vint mourir sur ses lèvres.

• Tout autour d'eux n'était que douceur et délicatesse, une fine et légère neige venait de s'installer, lente mais umuable, le vent, douce et lente brise, rafraichissait les alentours sans toute fois congelait les occupants de la clairière. Les oiseaux, avant mécontents, se serrait maintenant sur les branches, glonfant leurs plumes pour ne pas ressentire la vive et brulante morssure du froid. La souris de cendre s'était lovée contre l'antérieur de la jument de neige, grelotant dans le froid. Grattant vivement la neige du sabot,, Soft dégagea un espace sec où la souris s'empressa d'aller, se pelottonant du mieux qu'elle pu contre l'autre antèrieur de Soft.

• Inconsciente du temps qui passe, la jument blanche immaculé redresse la tête pour observer le ciel d'un rapide coup d'oeil. Reportant ensuite son attention sur l'être qui avait pris place sur la croupe de l'étalon sombre, Soft hocha doucement de la tête, la souris n'était pas la seule à être revenue. Il fallait surment croire que certaines choses étaient faites pour durer, pour être éternelles, tel une flamme au bout d'un couloir sombre, comme l'espoir pour ceux qui sont ensevelis dans le malheur, la dernière chance, celle de recommencer, à zéro, d'être meilleur. Mais surtout, celle qui prouve que l'on est pas inutile sur cette bonne vieille terre qui tourne en rond depuis déjà des millénaires.

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[Je te répondrais pas tout de suite, je dois aller voir un film... Rolling Eyes

Mais je voulais juste te dire que je préfère faire peu mais beau, et toi tu y arrives très bien (Même si c'est pas peu...) I love you

]

( MerchiWw, bon film alors ! )

Invité

[Danke sehr !! *Escuse moi si tu ne parles pas allemand, je vais m'essayer à une petite traduction: Thank You Very Much, Muchas Gracias, Obrigado Muito, Molte Grazie, Bedankt Veel, Большое спасибо !
Merci voilà !

Mierda, j'ai pas le temps de répondre, je file voir mon film... Je te promets que demain, dès que je vais sur Mon Ordiiiiii D'aMoUUUUr, je te fais passer en priorité ! I love you

]

( CroWw gentille et t'inquiète pas, je parle peut-être pas allemand ( même si j'adorais ) mais danke sehr je sais ce que ça veut dire pour avoir des copines qui apprenne l'allemand. )

Invité

[Loul, ok ! Bon, si tu veux je te parle quelques mots faciles d'allemand ! (Dans la mesure de mes moyens !)]

L’étalon laissa l’être s’installer, guettant les moindres frémissements du nouveau venu. Lui, ne pensait même pas tressaillir, peut-être par crainte de gêner l’occupant. Jamais encore, il ne s’était autant soucié du confort d’un être autre que lui. Toujours lui, lui avant les autres et, si, par miracle, on peut se soucier des autres, survint un autre problème chez soi-même. Cet égoïsme si présent chez Snow, lui ne semblait s’en rendre compte. Son esprit tellement occupé à soi, il ne prenait pas le temps de savoir qui il était. Étrange conséquence…

Snow Sensation, le regard toujours plongé dans celui de l’ombre blanche, comprenait enfin. Il comprenait son histoire, son attitude envers les autres, et même son environnement lui paraissait enfin clair. Comme si, par l’intermédiaire de ce regard, quelque chose s’était finalement épanoui, sans que l’on y ait invité. En silence, l’étalon remerciait l’ombre blanche. Il la remerciait de rien spécialement, mais de tout, dans son ensemble. C’était comme un témoignage unique, muet, entièrement inutile. L’étalon ne s’en rendait pas encore totalement compte, mais il sentait son geste insignifiant. Il savait que même sans ce remerciement silencieux, la vie aurait continué son cours. Mais tant pis. Il avait envie de dépenser son regard, son énergie dans cette reconnaissance.

Tout à coup, son esprit se tut. L’étalon, toujours noyé dans les iris de l’ombre, ne s’en rendit pas compte. Le temps était suspendu, mais les êtres continuaient à vivre. Le temps était suspendu, mais les cœurs battaient. Le temps était suspendu, mais pas la nuit. La Lune, discrètement, commençait à vouloir rejoindre son lit. Quelques étoiles s’étaient éclipsées, les nuages voilaient le ciel de charbon, comme si ils voulaient le recouvrir peu à peu, pour laisser place au Soleil…

( Va y, je suis prête ... ^^ )

• Sentant doucement la souris couleur cendre bouger entre ses jambes, la douce jument de brume releva lentement et posément la tête vers le ciel, sachant déjà avec un minimum de certitude ce qu'elle y verrait. Ses yeux furent pourtant surpris quand elle vit dejà les prémices du jour, le soleil serrait bientôt présent, il emplirait bientôt le ciel de sa grandeur, éclairant les moindres recoins de la terre, et bientôt, toutes les créature qui les entouraient serraient bientôt sur pattes, vifs et alertes, prête à jouer au grand jeu de la vie. Quelle ironie, le temps n'attend personne, sans pitié, il continue impitoyablement sa course, sachant à jamais les remords les plus porfonds, effaçant les chagrins les plus tristes. Bientôt, oui, bientôt.

• Les yeux noir au reflets morodrés de la jument de neige reprirent bientôt leur calme sereins et doucement, lentement, posément, délicatement, revinrent se poser sur l'étalon sombre. Qu'allait il faire maintenant que le soleil arrivait ? Allait il partir ? Ou au contraire rester encore dans cet enchanteur et harmonieux silence ? Elle ne savait pas. Et à vrai dire, ne voulait pas le savoir, elle préférait laisser ce choix à l'étalon, préservant ainsi une petite parcelle de hasard sur ce monde où tout était réglé par des loies ancestrales. Pourtant, elle se pencha et souffla dans le cou de la souris. C'était trop dangeureux pour qu'elle reste, il fallait qu'elle s'en retourne à son logis. Pourtant, Soft lui promit de revenire la voire. La regardant partir en trotinant, la douce jument de nuages reporta le plus doucement qu'elle pu ses grands yeux sur l'étalon.

Invité

[Weisst du, du bist eine schöner "Rpgiste" (pas de traduction en ligne STP Razz

)

Bon, je te réponds pas là, parce que sehr sehr autres towpics, mais bon... Voilà quoi !]

( Houlala, j'ai le droit à un jocker ? Nan parce que là ... Pas tout compris ... )

Invité

[Allez va sur Voila.fr... Mon Dieu... Je vais mourir par manque d'inspirtaion. Je n'ose pas te répondre, ça serait trop de la merde... Pour l'instant, on va dire que je fais aut' chose, hein...]

( CroWw gentil la phrase en allemand, merci, je sais pas si je le mérite ^^ et prend ton temps pour répondre. )

Invité

[Nan, je vais quand même pas prendre mon temps. Allez je me lance !]

Le Soleil arrivait, confirmant l'idée de Snow. Lui, qui incapable d'observer son environnement quelques heures avant, avait prédit que le Soleil se levrait bientôt. Il s'en étonnait lui-même. Les rayons perçaient les nuages de contons qui semblaient se peindre en rose. Les ténèbres émergeaient enfin vers la lumière, mais celle-ci ne parvenait pas encore dans le bois d'argent. Les bouleaux longs, hauts, compacts, bouchaient la vue sur le ciel pâle. Des petites goutelettes virent se poser sur la robe de l'étalon qui n'avait pas bougé. Il fit frémir sa peau, espérant les chasser, en vain. Heuresement, l'être sinueux n'avait pas cillé et transmettait son peu de chaleur à Snow.

L'étalon remua doucement la tête, repoussant son toupet qui lui barrait le front et les yeux. Son regard n'allait plus directement à l'ombre blanche, mais passait par ce barrage de crins. D'ailleurs, il lui semblait percevoir petit à petit ses formes. La silouette pâle qu'elle était peu de temps avant se transformait en une jument grise à l'allure protectrice, mais empreint d'une forme de fierté. Admiratif, l'étalon ne put s'empêcher de le passer dans son regard. Il continuait de la fixer avec engouement et ne se lassait de ce spectacle. Il l'observa congédier la petite souris, peut-être plus pas protection que par rejet et lui sourit, imperceptiblement. Ce sourire, venu de son coeur, s'était formé sans qu'aucun ordre ne soit donné. Naturellement, il était arrivé, ancré sur les lèvres de l'étalon...