• L'eau Est Un Trèsor Interdit •

• Comme souvent dans cette contrée, le soleil était bel et bien présent, il chauffait le sol, faisait fondre et éclater les pierres brunes qui parsemaient l'étendue aride. Le sable bûlant s'envolait avec force, cinglant le visage, tempête parmis les autres. La tourmente avait chassé de leurs abris nombre d'animaux, souris et fenec, serpent et lézard, tous étaient partis se réfugier autre part, avant de revenir une fois la tourmente passé. Et pourtant, se demandant bien ce qu'elle faisait là, une petite silhouette, ombre parmis les ombres, dansait presque sur le sol mouvant, avançant avec la soif de vivre, la tête basse pour portéger ses grands yeux du sable piquant.

• Elle était déjà venue sur ces terres mais elle n'avait jamais visité cette étendue aride et stérile de toute vie. Mais surtout, aride, aucuns points d'eau à l'horizon. Les habitants de cette terre ne buvaient donc jamais ? Cela faisait quelques temps déjà qu'elle tournait, cherchant en vain une sortie. Et plus que tout, elle avait besoin de boire. Son gosier était en feu. Pourtant, elle ne se laissait pas aller à la panique. Trouvant un petit rocher qui l'abritrait, elle se rangea à ses côtés et entreprit de creuser. Au bout de longues minutes qui lui parairent infinies, elle sentie son sabot se mouiller légèrement. Creusant encore, elle eu bientôt un petit point d'eau où elle pu étancher sa soif.

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.Au début, le soleil avait agréablement chauffer le dos fin de Shoot Remix, le faisant s'enfonçer plus profondément dans ces terres pour le moins sabloneuses, tout autant que dans son euhporie du moment. Ses petits sabots le guidait doucement, le vent sec sifflant à ses oreilles et sur sa robe grise, fouettant comme mille épines son petit corps. Mais bravant les intempéries, fièrement, il n'avait pas tarder à fermer son clapet. Le soleil ne chauffait plus son dos, il le brpulait instentanément, et ce n'était même pas tout juste si il n'avait pas l'impression qu'il se liquéfiait sur place. Mais il ne pouvait s'arrêter, sinon ses sabots bruleraient sur place. Mauvais endroit pour mauvais caractère. les deux se confondaient peut être, mais en tout cas, les deux oreilles longue et fines de l'étalon était rabatue sur sa nuque, tentant dene pas recevoir trop de sable dedans.

.Poussant un court ronflement, sonore, et pour une fois grave, il ne put plus tenir une seconde de plus sous ce soleil de plomb, et levant furieusement sa fine tête, il prit rapidement le galop. Ses membres frèle couraient sur le sable, envoyant de grandes gerbes dorées derrière lui. le vent ne le fouettait que plus, et il se prenait même à galoper les yeux fermer, bien que ce ne soit pas très sur, qui d'autre serait là à ce moment précis ? Aucun risque de tomber sur quelqu'un donc. Ses deux naseaux doucement dilatées produisaient un souffle rauque, qui venait du fond de son poitrail, extirpant le moindre petit morceau d'air de ses poumons restreints ...

• Bien que le vent soufflait de plus en plus fort, n'étant plus qu'une longue et morne plainte, les oreilles ultra sensibles de la jument de neige. Celle-ci resta un instant, près de l'eau pour calmer les battements de son sang à ses tempes. Une grossse migraine en prévision. Ereinté, la jument de brume voulait pourtant savoir qui était là-bas. Secouant sa fine tête, nombre de gouttes de sueur s'envolèrent pour aller s'écraser dans le sable brulant avec un tout petit bruit mat et sourd, comme celui d'un tam-tam. S'attardant quelques instants sur ces gouttellettes, Soft Wisdom se souvint bientôt de l'autre bruit, celui qui l'avait fait sursauter. Expirtant à fond, la jument de neige sortit la tête de son abris.

• Aussitôt, ce fut la débandade, le vent poussait avec force des grains de sble qui devenait aussi dangeureuse que des balles gainées de teflon, transperçant presque la fine peau de la jument pourtant habituée au froid, ils lui piquèrent les oreilles, remplièrent ses nasoWw d'un sbale fin qui s'enfiltrait partout. Secouant rageusement la tête, débarassant ainsi du sable, sa délicate physionomie. Elle eu vite fait de se tourner dos au vent, et bien que les grains s'en prenèrent désormais à sa croupe, la jument blanche bien que très peu immaculé du faite que le sable l'avait presque entièrement recouverte, celle-ci resta de marbre, cherchant la source du bruit. Elle se mit à avancer quand soudain, une forme surgie devant elle. Avant qu'elle put faire quelque chose, elel lui avait déjà foncée dedant. Ou plutôt, la forme lui avait foncé dedant, vu qu'elle galopait les yeux fermés. Sans avoir le temps de réagire, Soft se retrouva les quatre fers en l'air.

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.Se laissant aller à l'euphorie du moment, le petit étalon ferma définitivement les yeux, baissant sa tête pour plus d'aérodynamisme. Le vent matelait toujoutrs son petite corps gris, qui continuait quand mêe de galoper sans problème, ou du moins sans trop de problèmes. Poussant un grand soupir bien évidemment couvert par le vent, il réouvrit les yeux. Il eut juste le temps de faire un écart pour ne pas se prendre un énorme rochet, qu'il percuta de plein fouet autre chose ... Shom' fut projeter un eu plus loin, et s'emmêla la âtte pour aller s'écrser sur un rochet, qui lui entailla la chair au niveau de l'épaule. Rien de très profond, mais suffisement pour joliment saigner ...

.Après quelques secondes d'hébétitude totale, il réouvrit les yeux. Le vent n'avait pas cessé pour un pet, et une douleur lancinait son épaule droite. Il avala sa salive pour se donner du courage, et se leva dans un coup de rein. S'ébrouant vivement, il jeta un rapide coup d'oeil sur son épaule taillé, et son regard glissa sur la pierre pointue, tachée de son sang rouge. Shom' eut un petit haut le coeur, avant de se secouer pour faire passer l'étau, qui à la vision de son sang s'était formé autour de son coeur. Puis avançant tant bien que mal derrière le rochet qu'il venait d'éviter, il se cacha derrière pour souffler un instant, laisser la pression de son coeur redescendre après cette frayeur ...

.Une question lui tournicota cependant rapidement dans la tête. Il était pourant sur d'avoir éviter le rochet, alors pourquoi était-il tombé ? soufflant lentement par ses naseaux dilarés, son regard glissa sur la paysage orange, son coeur se calmant lentement, lui permettant enfin de respirer correctement ...

( Désolé du retard ... )

• Le vent revenait toujours plus violent, arrachant à Soft de nombreux soupirs de rage. Non pas qu'elle s'appitoyait sur son sort, non, c'était juste qu'elle se maudissait d'être venue ici. Elle n'avait donc rien d'autre à faire ? Enfin ... Se relevant péniblement, la petite jument de brume chercha du regard la forme qu'ele avait percuté. Elle espèrait seulement que celui-ci ne s'était pas fait mal. Cherchant des yeux un potentiel abri, Soft apperçu un autre rocher, décidément, ce n'était pas cela qui manquait ici, encore heureux d'ailleurs. Soufflant du plus fort qu'elle put, expirant à fond, elle sauta en avant, jettant dans ce dernier saut, ses toutes dernières forces. Elle eu de la chance, beaucoup de chance car elle atteint le rocher du premier coup, elle n'eu donc pas besoin de recommencer. Mais, levant le regard, elle eu un hoquet de surprise.

• Devant elle se tenait un petit poulain à l'épaule qui saignait. Son premier réflexe fut de reculer mais elle se reprit, retrouvant ainsi sa contenance et se rapprocha. Elle observa longtemps le poulain gris qui lui faisait face, notant qu'il avait l'air à l'aise dans ce paysage si on passait outre sa blessure. Etait-ce lui qu'elle avait percuté ? Peut-être. Quand enfin elle parla, ce fut à contre-coeur et d'une voix presque innaudible malgré le vacarme autour d'eux, elle était presque sûr que le poulain l'entendrait :

- Y a t il du sable dans ta blessure ?

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.La soudaine apparition de la jument blanche avait fait sursauter le poulain, duquel ses muscles s'étaient vaillement contractés, le lançant abondement dans l'épaule. Un sourire crispé se dessina sur ses lèvres, alors qu'il répondait d'une voix faussement joyeuse, plutôt même accusatrice.

-Alors c'est toi qui m'a percuté ?

.Il est vrai que le poulain gris ne se souvenait plus vraiment ce qui s'était passé. Tout était très confu dans sa tête. D'abord se rocher qu'il avait éviter, et puis cette jment, qui semble-t-il s'était mise sur son chemin. Sa langue était pateuse dans sa bouche, et son regard noir était cependant innocent, bien que tinté d'un touche d'accustaion. Ses deux petits naseaux frémirent, alors que sans attendre la réponse à sa question, il regarda sa plaie pour voir si ou ou non, comme l'avait demander la jument, il y avait du salbe. La répone était oui. Quelques grains s'enfonçaient lentement sous sa chair, qui commençait déjà à enfler. Fermant un instant ses petits miroirs noirs, il poussa un soupir profond, laissant la chaluer étouffante l'engourdir petit à petit, avant de réouvrir ses yeux d'un mouvement brusque, et reporter vivement son regard sur la jument.